Le DSI est un chameau !

Le DSI, quand j’y pense, j’ai envie de le comparer à un chameau. Pourquoi ?
Il en a toutes les caractéristiques : physiques, environnementales, comportementales !

 

Une ressemblance physique :

D’abord le chameau a deux bosses : la première, celle du Design ; la seconde, celle du Build.
Et puis, il a des pattes, quatre pattes. De longues pattes pour le Run, pour avancer longtemps, sur des terrains accidentés et d’un pas sûr.
Sur son dos, il a toujours des choses à porter : des projets… et des porteurs de projets (c’est normal, me direz-vous, pour un chameau de porter!)

 

Comme le chameau, le DSI trace sa route :

Et notre méhari part pour la traversée du désert. Il part et il sait qu’on compte sur lui.
Sans lui pas de caravane, pas de méharée. Comme un rouage essentiel, il est là.
Le Design, le Build, le Run : il fait avancer les choses…
Avec courage, avec obstination, un pas après l’autre, un projet après l’autre, un sujet après l’autre.

 

Il avance doucement mais sûrement

Et cela dure, dure, dure. Rien ne va jamais assez vite. Pour personne. Surtout pour ceux qui sont portés par le chameau.
Qui sont-ils ? Le directeur Marketing, le directeur du Digital, le directeur Financier, le directeur Commercial, le PDG.
« Mais ce n’est pas encore fini, pourtant c’est facile ! Je ne vous demande presque rien ! », « Le SI c’est beaucoup trop cher, et il faut encore investir !! ».
Chacun tire sur la bride et essaie de faire aller le chameau dans sa propre direction. Mais lui, il doit tracer sa route, sans faire des détours incessants, sous peine de se perdre.

 

L’alimentation du DSI

Et puis, il lui faut du carburant : de l’eau et de la nourriture. Quand arrive le moment des étapes, il est crucial de laisser votre chameau (euh pardon votre DSI) recharger ses batteries.

Donnez-lui de l’eau, l’eau qui permet de remplir ses bosses… du temps pour ses équipes, pour investir, améliorer, réduire la dette.

Donnez-lui de la nourriture… des jeunes pousses et des buissons épineux. Peu importe.

Donnez-lui l’occasion d’apprendre, de réfléchir, de se former, de discuter avec vous comme un partenaire. Ne l’entravez pas trop court à l’étape. Laissez-le explorer le monde autour de lui, se tromper, découvrir des bonnes pratiques et des sources d’inspiration. Il n’en sera que plus vaillant pour la nouvelle étape.

 

Le bout du chemin

Aussi de temps en temps, pour changer, peut-être pourriez-vous marcher à côté de votre chameau. Car comme le dit l’adage : « Qui veut aller loin, ménage sa monture ! »

 

Je vous souhaite un très bon voyage avec votre chameau.
Bénédicte Taillebois (CTO)